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Lons-le-Saunier : Au malheur des dames

Dans la famille des satyres lubriques, il y a les exhibitionnistes, qui aiment donner de leur personne, et les voyeurs, qui préfèrent autant se repaître du spectacle qu'ont à leur offrir les autres dans leur plus stricte intimité. Et si dans le fond cela revient presque toujours à se tirer sur la nouille, ce Lédonien de 45 ans faisait partie de la deuxième école.

Pour peu que vous vous souveniez de lui, ce père de famille avait installé sur son lieu de travail une mini-caméra dans les toilettes des femmes. Ce qui lui avait entre autres permis d'observer en toute impunité durant un an les fesses cachées de la lune de ses collègues, avant que le fondement de sa "suporcherie" se soit lui-même rendu visible sous un lavabo en février 2013, révélant ainsi le pot aux roses de cette quête du poteau rose.

Poursuivi pour « atteinte à la vie privée par fixation ou transmission de l'image d'une personne », le quadragénaire, qui a depuis déménagé et changé de boite, était jugé hier par le tribunal correctionnel de Lons-le-Saunier.

Décidément habitué à avoir chaud au cul, il a échappé à la prison ferme en écopant de 6 mois avec sursis, tout de même assortis d'une mise à l'épreuve, d'une nécessité de soins et de l'obligation d'indemniser ses victimes.

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Publié le mercredi 5 février 2014 à 10h03

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